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mardi 20 novembre 2007

Le terme "Web 2.0" est apparu en 2004, lors d'une séance de brainstorming organisée par O'Reilly Media (maison d'édition américaine spécialisée dans les livres informatiques) et Medialive (société élaborant des technologies de sécurité logicielle), afin de désigner cette renaissance que connaît actuellement le web à travers la multiplication de sites et d'applications innovantes.
Tim O'Reilly, président d'O'Reilly Media et initiateur du concept de web 2.0, a publié le 30 septembre 2005, sur son site, "What is Web 2.0 Design patterns and business models for the next generation of software" pour tenter de clarifier le sens et la portée du terme "Web 2.0" face aux diverses interprétations qui sont apparues. Cet article est devenu un des textes fondateurs du web 2.0.
Tim O'Reilly y évoque les 7 principes clés qu'il estime caractéristiques des applications web 2.0 :

1. Le web en tant que plate-forme :
Le web devient une plate-forme informatique proposant et agrégant des services et des contenus divers et accessibles à tous.
2. Tirer parti de l'intelligence collective :
Le succès des produits tels que eBay, Amazon, Wikipedia ou encore Flickr, semble dépendre de leur capacité à impliquer et à se servir de l'activité des utilisateurs.
3. La puissance est dans les données :
"Toutes les applications web d'importance sont liées à une base de données spécialisée : la base des pages explorées par Google, l'index de Yahoo!, la base de produits Amazon, la base d'utilisateurs d'eBay [...]". Le contrôle des données constitue un avantage stratégique décisif. Néanmoins, "De même que la montée du logiciel propriétaire a conduit au mouvement du logiciel libre, il est envisageable de voir le mouvement "des données libres" s'opposer peu à peu à l'univers des données propriétaires. On peut en voir les premiers signes dans des projets ouverts comme Wikipedia, la licence Creative Commons [...]".
4. La fin des cycles de release (versions) :Les logiciels ne sont plus conçus comme des produits mais comme des services. Sont désormais créés des "systèmes dynamiques en perpétuel changement" : l'application évolue avec le développement de nouvelles fonctionnalités testées par les utilisateurs qui doivent être considérés comme des "co-développeurs".
5. Des modèles de programmation légers :
La syndication est le service web le plus déployé en raison de sa simplicité. Les services web doivent être peu complexes et remaniables et faciliter l'accessibilité aux données.
6. Le logiciel se libère du PC :
Le web devient de plus en plus accessible sur des appareils connectés. "A ce jour, iTunes est le meilleur exemple de ce principe. Cette application va sans cesse d'un appareil portable à un système web massif, le PC servant uniquement de mémoire locale et de station de contrôle.[...]"
7. Enrichir les interfaces utilisateurs :
L'utilisation des technologies AJAX constitue un élément clé des applications web 2.0 en leur offrant des interfaces plus souples, dymaniques et ergonomiques.

Ainsi, Tim O'Reilly ne donne pas une défintion précise de cette notion aux multiples dimensions techniques et sociales mais propose un ensemble de tendances caractéristiques des services web 2.0.
La version traduite en français de ce texte par Jean-Baptiste Boisseau, auteur du blog Web2Rules, est également disponible.

Et pour les anglophones, dans cette interview de 9 minutes, réalisée le 12 février 2007 par Kathleen Gilroy, lors de la conférence Fastforward 07, Tim O'Reilly nous fait part de sa vision enthousiaste du Web 2.0 :


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